“J’avais une endométriose et un SPM idéal.”
Sophie, de 16 à 36 ans - Avant de découvrir la naturopathie
Mon parcours avec l'endométriose et le SPM : du silence à l'écoute de mon corps
J’avais une endométriose et un SPM idéal. Mes symptômes suivaient un calendrier parfait :
Jeudi soir : migraines, douleurs cervicales, ventre et seins gonflés, fatigue intense, envie de sucre et de malbouffe.
Vendredi soir : impossible de faire des heures supplémentaires, je ne tiens plus assise. Ni debout. Ouf j’ai réussi à tenir sans poser de congé pour ‘ça’.
Samedi et dimanche : douleurs à son apogée, je reste avachie sur le canapé toute la journée. Aller aux toilettes était une torture, une sensation d'arrachement qui m’épuisait.
Lundi : retour au travail, cachant ma fatigue sous le maquillage. Mes collègues et employeurs étaient loin de s’imaginer le calvaire du week-end.
L'errance médicale
Il y a 20 ans, l’endométriose était méconnue, le SPM peu considéré.
Sous pilule, j'ai insisté pour obtenir un véritable examen. Après 4 ans, une gynécologue m'a enfin prescrit une IRM. Ce jour-là, j'étais seule face à cette grosse machine bruyante, entourée de médecins qui ont eu pour seule interrogation: est-ce que j’arrivais à avoir des rapports sexuels? J’ai pris peur.
Finalement, le verdict est tombé : endométriose.
Aucune solution concrète. Mon cas n’était pas opérable. Le traitement ? Une ménopause chimique forcée à 25 ans.
Dix ans sous pilule et une illusion de contrôle
Face aux effets secondaires, j'ai changé de traitement : pilule en continu. Plus de règles. Plus de douleurs... jusqu'à ce que mon corps lutte et déclenche des saignements.
Les médecins ont suggéré de reprendre un cycle artificiel, d'arrêter la pilule une fois par trimestre. C'était à moi de décider quand je voulais avoir mes règles.
Si j'avais une réunion importante ou un déplacement professionnel, je reportais. Je pensais contrôler ma vie... mais en réalité, je privais mon corps de son propre rythme.
Ajoutez à cela le stress, le manque de sommeil, une alimentation inadaptée, quelques soirées alcoolisées et une constipation chronique. Mon corps a fini par reprendre le contrôle, et le signal fut brutal : cancer du sein.
Un réveil brutal
Les médecins m'ont immédiatement ordonné d'arrêter la pilule.
Ont-ils pu affirmer que la pilule était la cause du cancer ? Non.
Mais en y repensant, je suis persuadée que mon hygiène de vie a joué un rôle majeur.
Malgré mes efforts pour bien manger, j’avais un mode de vie qui favorisait l’inflammation et la fatigue chronique :
Un rythme effréné, sans jamais m'écouter.
Une mauvaise gestion du stress.
Une fatigue ignorée, m’occuper des autres avant tout.
Ce que j'aurais aimé savoir plus tôt
Aujourd’hui, je suis sous un traitement médical qui m’a mise en ménopause définitivement.
Et paradoxalement, je donnerais tout pour retrouver un cycle naturel, car je sais maintenant qu'on peut soulager l'endométriose et le SPM avec une meilleure hygiène de vie.
Alors à défaut de retrouver mes règles, j'entretiens mon équilibre autrement, en prenant soin de mon corps et de mon bien-être global. Et surtout, je transmets ce que j’ai appris.
Personne ne devrait attendre un diagnostic aussi grave pour comprendre l’importance de l’écoute de soi et de la prévention.
Et je suis convaincue qu’avec la naturopathie, j’aurai pu faire partie des 41% des cancers évités (source: Santé Publique France)
Si tu ressens des douleurs, de la fatigue inexpliquée, des symptômes qui t’empêchent de vivre pleinement... écoute ton corps.
C'est le premier pas vers une santé épanouie et durable.